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Chronique : Tunning Wars (les chroniques d’Uberwheel) par Céline Badaroux

Temps de lecture estimé : 5 à 7 minutes

Photographie de la couverture du livre

Il y a un an, je lisais…  Le chant d’Achille de Madeline Miller

Il y a deux ans, je lisais… Ann Radcliffe contre Dracula par Bénédicte Coudière

Il y a trois ans, je lisais… Un goût d’Angleterre par K.J. Charles

Résumé de l’éditeur :

Dink est une licorne mécano gay qui peine à joindre les deux bouts à la fin du mois, car son business de tuning de vaisseaux spatiaux peine à décoller… et son ami, collègue et comptable Fluff, un kobold au passé flou ne fait pas grand chose pour l’aider.
Un jour, arrive le client qui va les sauver… ou pas.
Alors que Dink croit enfin voir la boule à facettes au bout du tunnel, tout part en sucette cosmique et ils se retrouvent en plein milieu d’un trafic de poussière de fée…

Une comédie de l’espace pleine de situations et de personnages cocasses.

Degré d’érotisme : Néant.

De la même autrice : La licorne assassinée (Ravinger et Ward Tome 1) et La sirène bipolaire (Ravinger et Ward T2)

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Mon avis :

Quand Céline Badaroux a annoncé qu’elle cherchait à monter la Team Licorne autour de sa prochaine sortie, que nous aurions accès à sa dernière nouveauté en avant-première pour la chroniquer, que les photos de chat étaient acceptées et qu’en plus, les paillettes étaient recommandées, je ne pouvais que craquer.

Alors de quoi est-il question ? D’une licorne mécanicienne, très gay, qui tune des vaisseaux spatiaux dans son garage, en présence de son kobold de comptable. Qu’est-ce qu’un kobold ? Notre théorie, ici, c’est qu’il ressemble à un horresco referens chien, néanmoins, c’est le début de la magie de Céline.

En effet, l’une des spécificités de sa plume est que bien souvent, Céline Badaroux introduit des néologismes. Parfois, ils sont transparents et on sait exactement à quoi elle fait référence, c’est souvent le cas dans sa série « Ravinger et Ward« . D’autres fois, c’est moins évident, mais pourtant, elle a cette maîtrise de la langue et de son récit qui permet de deviner le sens global du mot. Quand un chapitre s’appelle « le bon, la brute et le kobold », on a déjà une petite idée de ce que ce mot veut dire.

Pour moi, on est dans l’essence même de la littérature de l’imaginaire, qui arrive à dépasser notre compréhension pure du vocabulaire pour nous faire redevenir des enfants, ces temps où même si nous ne comprenions pas tous les mots dans nos lectures ou notre écoute des conversations des adultes, nous en devinions l’idée globale. Ainsi, à mes yeux, on reconnecte avec le sens profond de la littérature : outrepasser l’intellectualisation systémique de l’écrit pour revenir au sens premier de la fiction, raconter une histoire et jouer avec notre imagination.

Alors, te dire que sa plume est limpide, même quand les mots n’existent pas en dehors de ses pages, ne suffit pas. Il faut que je te parle de son récit. Céline Badaroux est une spécialiste des univers très caractérisés. Avec elle, tu ne te demanderas jamais si c’est bien une de ses fictions ou une d’un.e voisin.e. Tu sais quand c’est du Céline Badaroux. Cet ouvrage ne fait pas exception. Fantastique, très enlevé, on veut savoir la suite et tu n’arrêteras pas avant d’être arrivé à la fin. Ce livre est fait pour cela.

Et en parlant des caractéristiques de son récit, il faut aussi aborder la question des références. Il est bourré de références à la pop culture. Céline Badaroux le fait avec suffisamment de finesse pour que cela passe sans aucun souci, sans ce côté m’as-tu-vu que l’on trouve dans certains romans. Certaines sont assez transparentes, quand d’autres le sont moins… Voire certaines à côté desquelles je suis certaines de passer. Son astuce est de détourner ses références. Ainsi, un Han Solo devient un Yop Solo, gagnant ainsi une référence supplémentaire à un film parodique. Bref, on ne s’ennuie pas et on se retrouve à réouvrir l’ouvrage aussitôt refermé, pour les trouver.

L’ais-je apprécié ? Oui, beaucoup. J’adore être emportée par le grain de folie de Céline Badaroux, un grain de folie très structuré et très fonctionnel, contrairement à ce que l’on pourrait croire, qui lui donne son punch et sa capacité à nous retenir jusqu’au bout. Est-ce que je serais restée plus longtemps avec ses personnes ? Oui, et je reviendrais vers eux dès qu’elle proposera une nouvelle aventures dans cet univers.

Enfin, pour conclure, j’aimerais te parler des derniers paragraphes. Oh, non, je ne vais pas te spoiler -j’aurais des problèmes avec le Chat de l’autrice, si je faisais cela- mais juste te parler de l’ambiance. Tu vois ces films d’action, où à la fin, l’équipe improbable se regarde après avoir gagné contre le méchant du moment, alors qu’on leur annonce qu’une nouvelle menace approche, et qu’iels prennent leur barda et se dirigent d’une façon terriblement badass en direction des nouvelles explosions, sur un rift de guitare électrique ? Ben, voilà, c’est ça les derniers paragraphes de ce livre.

Ais-je besoin d’en dire plus ?

Je te le conseille si tu aimes les mondes de l’imaginaire déjantés, si tu as envie d’une licorne gay ou encore d’être transporté.e à l’autre bout de la galaxie le temps d’un récit que tu ne voudras pas lâcher.

Ma note : 5/5

Pour l’acheter :

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